
Quand mon artiste contemporaine fictive percute la vraie Sophie Calle
En écrivant l’été dernier d’un trait la vie d’Eugénie Delune (voir ici pour ce livre pastiche et parodie humoristique de monographie d’art contemporain dont la couverture est ci-contre), en créant ex nihilo avec une IA génératrice d’images ses œuvres et en rédigeant l’appareil critique, en faisant dériver au fil de la rédaction de mon projet et de ma fantaisie la carrière de ma plasticienne fictive vers un travail exclusivement « girafique » (l’image ci-dessus est tiré de mon livre), j’ignorais tout de cette pièce « Cinq : Rachel, Monique 2019 » de Sophie Calle ci-dessous, vue lors de l’exposition de 2019 au Centre de la Vieille Charité à Marseille ; exposition que je viens de découvrir par hasard sur le web…
Sophie Calle / Girafe Sophie… Il est aussi question de la girafe Sophie dans mon livre sur Eugénie, mais pas pour des analogies de prénom. Il est fort probable que si j’avais eu connaissance de cette œuvre de Sophie Calle, j’aurais donné à Eugénie une autre voie artistique à explorer pour ne pas être soupçonnable d’être l’auteur d’un banal parasitisme de concept.
Le réel a percuté de très nombreuses fois nombre de mes textes ; peut-être inconsciemment ai-je fourré dans Eugénie Delune du Sophie Calle, ou peut-être est tout simplement logique puisque mon personnage est un pastiche de nombre de ces artistes contemporains qui tirent souvent des œuvres de l’ineptie des anecdotes de leur existence — mais sur ce coup-là, c’est tout de même très savoureux, et me fait, en vérité, jubiler : j’ai, c’est sans modestie mais je peux vraiment le dire, donc parfaitement collé à l’absurdité des temps dans ma parodie/pastiche sur l’art contemporain. CQFD.