
Une critique enthousiaste de ma monographie parodique et satirique sur l’art contemporain
Le 7 juin 2025, j’ai reçu ce mail transmis par Alain, un lecteur fidèle (champion officiel d’achats de mes livres) qui a offert mon bouquin sur Eugénie Delune à son ami Bernard. J’en rougis !
Les critiques de la fin à propos la mise en page sont très justes. Je me suis focalisé avec rage et obsession sur le contenu, textes et images, et ai donné, sans même me poser la question, dans la facilité pour la mise en page. C’est en effet une erreur… Mais je suis très heureux de ce retour !
« Ce mec est too much »
« Merci Alain pour le cadeau que tu nous a fait avec le bouquin de Francis Mizio. Je me suis régalé avec la vie et l’œuvre d’Eugénie Delune. Cette satire-parodie du monde de l’art contemporain est sublime.
Le gars a parfaitement bien décodé tous les poncifs du milieu, il maîtrise le vocabulaire du microcosme à tel point qu’on pourrait croire à la vie de cette artiste fictive, à ses affres, à ses modes opératoires. Les cartels dont il sous-titre les vraies-fausses œuvres sont de la même veine que ceux que l’on trouve dans beaucoup d’exposition d’AC.
il y a une ironie décapante et d’autant plus judicieuse qu’on pourrait se demander : est-ce de l’art ou du cochon ?
Il démonte parfaitement bien tous les excès de language, les jargons, les dispositifs fumeux justifés par des élucubrations philosophico-socio-psycha-abscons-roboratives. Lesquelles soulent des initiés verbeux qui recherchent désespérément à combler le vide intersidéral de leur égo
Francis Mizio a beaucoup de talent, j’aime énormément le regard de ce mec, son sens du décalage, sa capacité à être plus royaliste que le roi pour mieux le tourner en dérision, son sens du détail qui tue, et sa corrosive créativité.
Déjà dans « Au lourd délire des lianes » il y avait cette veine dont j’avais pu apprécier le délire et l’humour.
Juste un bémol pour le catalogue déraisonné d’Eugénie Delune, Francis Mizio qui sait tout faire et plutôt de manière remarquable a réalisé une mise en page pas terrible pour ce bouquin. À mon avis, il n’a pas su utiliser, pour cette partie, les codes graphiques spécifiques à l’art contemporain et cela dessert beaucoup le contenu. Il a une drôle de connaissance de la typo. On dirait qu’il a été formé pour le web d’il y a plus de vingt ans. Dommage ! Car cela donne un côté ringard à son bouquin alors que le contenu est génial.
Encore, merci Alain et bravo Mizio ! »