
Patiente
Remarquée par hasard il y a 5 ans par un membre de l’Institut de météo et climato psychopathologies dans un parc français, la « patiente zéro » ou « patiente alpha » dont on estime qu’elle serait à l’origine de la pandémie du syndrome obsessionnel d’ouverture répétitive du parapluie (SOORP) aurait été été prise en charge et isolée, hélas, trop tardivement.
Si nul ne s’explique encore comment ni pourquoi cette variété nouvelle de TOC (trouble obsessionnel compulsif) qui se manifeste même en périodes de sécheresse caniculaire et en tous lieux, même clos, se répand dans la population, les membres de la communauté médicale s’accordent à dire qu’il trouverait ses origines dans l’angoisse diffuse engendrée par les dérèglements climatiques, la peur d’une averse ou d’un épisode cévenol soudain, voire aurait pu être, selon des hypothèses sujettes à caution, impulsé par les violentes images télévisuelles de la « révolution des parapluies » (雨傘革命) hong-kongaise de 2014. On estime aujourd’hui que plusieurs milliers de personnes sont déjà atteintes et que leur nombre augmente de plusieurs centaines par mois.
Si les autorités sanitaires se disent démunies, le débat s’échauffe quant aux conséquences économiques dont on ne parvient pas à quantifier clairement la nocivité entre la perte des heures de travail des malades ou la désaffection des touristes dans les zones contaminées (- 34%) sinon le coût à envisager de la recherche médicale et des programmes de soins. La ruée récente, anormale, et inexplicable du public pour les parapluies dans plusieurs régions du globe, même arides, laissant craindre l’existence de poches d’incubation. Des voix (contestées car proches de l’industrie du parapluie qui progresse en chiffre d’affaires de +19% ces six derniers mois), s’élèvent pour une stratégie du « laisser-faire », arguant que le SOORP serait créateur d’emplois.
(Château de Chaumont-sur-Loire – 19/08/19)