Si c’est pourri, faut-il enterrer ?

Aujourd’hui, un courrier des lecteurs écologie !

Un lecteur m’écrit : « Je m’inquiète, car on va enterrer bientôt un pourri. Est-on certain qu’il ne subsistera aucune nuisance ? N’est-ce vraiment plus dommageable ? »

Notre réponse :

Vous avez raison, cher lecteur. S’il y a avantage d’enterrer des matières organiques pourries (amélioration potentielle de la fertilité du sol, rétention d’eau) il demeure toutefois un risque de fermentation anaérobie. En effet, si les matières organiques sont enfouies dans un sol compacté et manquent d’oxygène, elles peuvent produire des gaz comme le méthane au lieu de se décomposer correctement.

> Bref, attention ! Le pourri, même depuis longtemps ou depuis toujours, peut continuer de dégazer et de polluer l’atmosphère !

Ensuite, il y a les problèmes liés aux sols froids ou humides, par exemple dans les régions océaniques, dans des climats tempérés ou froids comme chez nous : enfouir des matières non complètement décomposées au préalable peut ralentir leur décomposition et perturber l’équilibre du sol !

> Ce qui était toxique avant, peut donc continuer de l’être après !

NOS BONS CONSEILS, GESTES QUI SAUVENT ET BONNES PRATIQUES :
Préconisez plutôt l’incinération et la dispersion au vent mauvais, et surtout restez vigilant ! Il serait dommageable que ce qui était pourri, même depuis longtemps, continue d’empoisonner l’atmosphère !