Mon nouveau roman est terminé, mais dites-moi à qui le proposer !

La couverture s’il paraît chez Le Niveau Baisse

Je viens de terminer mon dernier roman (le douzième) Les Glossolytes, et peut-être allez-vous pouvoir m’aider ! Il est très différent des précédents, sans doute classable en « littérature générale », mais toujours satirique. À la différence de mes deux derniers ouvrages que je n’avais même pas proposés à des éditeurs car il était évident qu’ils n’en voudraient pas (et que j’ai donc auto-édités), j’aimerais que celui-ci soit disponible en librairie, ou du moins qu’on puisse l’y commander. Pour cela il me faut un éditeur qui serait sensible tant au sujet traité qu’à l’humour caustique (on peut rêver). Avez-vous des suggestions, celles et ceux dans la salle qui liraient encore des livres ? Je regarde ce qui se fait, mais je ne vois pas tout, et nombre d’éditeurs que j’avais repérés ne prennent même plus de manuscrits. Quant à mes anciens éditeurs, ils m’ont oublié depuis des lustres.
À défaut je l’auto-éditerai chez Le Niveau Baisse, c’est une excellente maison qui m’a d’ailleurs proposé une couverture (ci-contre) qui résume parfaitement l’argument (signalez-vous si vous en désirerez un en cas d’auto-édition).
Ci-dessous la 4e de couverture déjà rédigée (ne cherchez pas le terme de glossolyte ni la notion de glossolyse, cela n’entrera dans la langue française qu’après l’incroyable succès de ce roman, qui les expose).

Les Glossolytes

Ladislas Krobka, journaliste pigiste, mène une existence précaire, jonglant entre les articles soporifiques ou « putaclics » et ses clients mauvais payeurs. Confronté à la concurrence de l’IA et à la fatigue informationnelle ambiante, son cerveau est saturé par la logorrhée médiatique et les angoisses existentielles. Sa survie tient à un fil – ou plutôt, à un chèque conséquent.
Le salut arrive sous les traits de Tom Parker, un agent autoproclamé qui lui propose une avance substantielle pour une mission urgente : écrire la biographie de Robert « Bob Bavasse » Bonnet, le français champion du monde incontesté du small talk, cette conversation anodine et légère, forme suprême du « discours refuge » qui passionne le public cherchant à échapper au chaos. Des championnats internationaux sont organisés autour de cette discipline de l’ennui, où concourent des « teneurs de crachoir » pour l’obtention du convoité Crachoir d’Or. Mais pour Ladislas, le small talk est la quintessence du processus de dissolution du langage et du sens. En acceptant cette commande, il vend son âme à l’insipide ultime pour régler son loyer.
Tiraillé entre son éthique professionnelle éteinte et le vertige métaphysique que lui inspire le phénomène, Ladislas doit se préparer à rencontrer le champion. Mais il est hanté par une angoisse : et si ce « King du small talk » n’était pas seulement la solution à ses problèmes financiers, mais le fossoyeur de la parole elle-même ?

Les Glossolytes est une satire du « réel post-vérité » de notre société saturée, où l’art de parler pour ne rien dire est devenu un sport de compétition.
Bienvenue dans l’ère des post-mots.

220 p., avec une préface de M. ChatGPT.
Un volumineux site web L’Ultimate small talk database complètera le livre (sinon j’en avais pour 100 pages de plus).