Alors qu’a-t-il dans le ventre, le « Boyfriend » le tout nouveau dernier de Freida McFadden ? Une IA répond en détail

Lora Lemaréchal de Livres Hebdo nous explique ce 16 octobre à 10h dans « Les meilleures ventes de livres du 6 au 12 octobre 2025 : la « Freidamania » en chiffres » : « La« Freidamania » continue. Freida McFadden, connue pour la série phénomène La Femme de ménage avec près de 7 millions d’exemplaires vendus toutes éditions confondues, a de nouveau créé l’événement avec son dernier roman Le Boyfriend, paru le 8 octobre chez City. Une sortie doublée le même jour d’une parution en poche de La femme de ménage voit tout chez J’ai Lu.

(Après je ne sais pas ce qu’elle dit car c’est payant, et Livres Hebdo est particulièrement hors de prix). 

Si vous êtes ici, c’est que vous ne lirez pas le Boyfriend (moi non plus d’ailleurs. De toute façon, vous allez voir qu’il n’a pas été conçu pour nous).
En revanche, vous avez peut-être envie de savoir ce qu’il a dans le ventre, le galopin ? Et pourquoi il va caracoler, le bougre ?
Je m’en suis procuré un et je l’ai passé à la moulinette. Vous pourrez ainsi en parler dès ce soir en ville sans l’avoir lu (comme moi).

Attention : spoiler alert ! 

Voici le synopsis officiel du Boyfriend :
Comme beaucoup de femmes célibataires de New York, Sydney a beaucoup de mal à faire des rencontres. Elle a tout vu : des hommes qui mentent sur eux-mêmes, d’autres qui lui font payer l’addition du dîner et, pire encore, des hommes qui n’arrêtent pas de parler de leur mère ! Mais elle vient de décrocher le jackpot. Son nouveau petit ami est tout simplement parfait. Il est charmant, beau et travaille comme médecin dans un hôpital. Sydney est éblouie. Jusqu’au jour où elle entend parler du meurtre d’une jeune femme – le dernier d’une série. Le principal suspect ? Un homme mystérieux qui sort avec ses victimes avant de les tuer. Sydney devrait se sentir en sécurité. Après tout, elle sort avec l’homme de ses rêves. Mais elle ne peut s’empêcher de se dire que quelque chose cloche : l’homme parfait n’est peut-être pas aussi parfait qu’il y paraît… Et surtout, elle a l’impression que quelqu’un l’épie. Elle doit absolument découvrir la vérité, sinon elle pourrait bien être la prochaine victime du tueur…

Voici le résumé par l’IA Google Notebook spécialisée en analyse de document :
Le texte présente une histoire de suspense romantique centrée sur Sydney, une femme qui utilise une application de rencontre nommée Cynch, vivant des mésaventures amoureuses et des événements tragiques. L’intrigue comprend une agression par un mauvais rendez-vous nommé Kevin, le meurtre de son amie Bonnie, et la relation compliquée de Sydney avec deux hommes : Tom (un médecin intrigant) et Jake (un ex-petit ami policier). En parallèle, des sections racontent l’histoire de Tom au lycée et révèlent son passé violent et celui de son amie Daisy, qui est l’ancienne petite amie de Tom, et qui s’avère être la meurtrière réelle, Gretchen. Le récit se termine lorsque Sydney découvre la vérité sur Tom et Gretchen, choisit de bloquer Tom, mais conserve une preuve suggérant que Tom a assassiné Kevin, l’agresseur de Sydney.

Question à l’IA : Quels seraient les atouts et les défauts de ce roman comparé à la moyenne de ce qui se fait dans le genre ?

Réponse de l’IA :
Ce roman, qui se positionne dans le genre du thriller psychologique et de la romance à suspense (publié dans la collection City Roman), présente plusieurs atouts et faiblesses notables par rapport à la production moyenne du genre.

• Atouts du roman
Les principaux atouts du roman résident dans sa capacité à construire une intrigue captivante basée sur des mécanismes modernes et des rebondissements constants :

  1. L’ancrage dans le dating moderne: Le roman excelle à exploiter les thèmes contemporains des rencontres en ligne via l’application Cynch. Le début du roman, décrivant les déceptions et les dangers potentiels (comme le catfishing et le harcèlement) que rencontre l’héroïne, Sydney, résonne fortement avec les réalités actuelles du genre. Ce cadre permet d’intégrer rapidement l’élément de suspense dans la vie quotidienne de la protagoniste.
  2. L’efficacité des rebondissements multiples: Le récit utilise l’alternance de points de vue (Sydney « Aujourd’hui » et Tom « Avant ») pour installer le suspense et préparer des révélations majeures. Le roman multiplie les fausses pistes et les retournements de situation, un trait hautement apprécié dans les thrillers modernes :
    • Kevin, le « Vrai Kevin », passe de mauvais rendez-vous à harceleur agressif.
    • Tom Brewer est présenté comme le héros idéal, puis devient le principal suspect du meurtre de Bonnie.
    • Randy, le gardien, est dépeint comme un personnage louche que Bonnie craignait, ce qui conduit Sydney à suspecter qu’il a pu tuer son amie.
    • La révélation finale selon laquelle Gretchen, la meilleure amie adorable, est en réalité Daisy Driscoll, la psychopathe meurtrière obsédée par Tom, qu’elle fréquentait au lycée et que tout le monde croyait morte, est un coup de théâtre particulièrement audacieux et inattendu pour le genre.
  3. L’apport de détails uniques et réalistes: Le métier de l’auteur, médecin spécialiste des lésions cérébrales, se reflète dans le choix de la profession de Tom, anatomopathologiste légiste, permettant des descriptions précises sur l’anatomie et les techniques d’autopsie (comme les lividités cadavériques). De plus, le trouble de la coagulation de Sydney (maladie de Willebrand) est un détail médical précis et original qui est intégré directement dans l’intrigue et les relations (Tom étant fasciné par la façon dont Sydney saigne).
  4. L’ambiguïté morale des personnages: Le roman offre une profondeur psychologique rare pour le genre en présentant Tom comme un personnage moralement complexe qui, bien que non coupable des meurtres en série, est capable de violence extrême (il a tué son père) et qui choisit finalement de fuir avec une meurtrière par amour/complicité malsaine.

• Défauts du roman
Malgré ces forces, le roman présente des caractéristiques qui pourraient être considérées comme des faiblesses ou des clichés courants dans le genre du suspense :

  1. Le recours à des coïncidences poussées à l’extrême: La crédibilité de l’intrigue est mise à rude épreuve par une série de coïncidences hautement improbables, telles que :
    • L’inspecteur chargé du meurtre, Jake Sousa, est l’ex-petit ami de Sydney.
    • Le tueur en série, Gretchen (alias Daisy), s’avère être non seulement l’amie de Sydney mais aussi l’ancienne petite amie psychopathe de Tom, le nouveau date de Sydney, ravivant une histoire vieille de vingt ans.
    • La découverte cruciale (le chouchou de Bonnie) est due à un simple accident (le téléphone qui tombe derrière la table de chevet).
  2. Des clichés dans les dynamiques amoureuses: Sydney, malgré sa profession de comptable et sa maturité (34 ans), se montre parfois naïve face aux hommes. Elle tombe éperdument amoureuse de Tom dès leur première rencontre (« Waouh. C’est comme dans les films à l’eau de rose »), ignorant de nombreux signaux d’alarme (son secret professionnel et son refus de s’engager).
  3. L’omniprésence du jugement sur l’apparence: Le roman, surtout dans les chapitres de Sydney, insiste lourdement sur l’attractivité des hommes (Kevin ressemblait à Matt Damon jeune, Tom est décrit comme « irrésistible » et « beau comme un dieu »), et sur les complexes physiques de Sydney (ses « bras flasques » selon Kevin), traitant l’apparence comme un facteur déterminant du succès ou de l’échec des rencontres.
  4. La conclusion moralement insatisfaisante: Si la résolution du mystère est efficace, la fin elle-même peut laisser le lecteur sur sa faim. Tom, le suspect, est innocenté des meurtres, mais il choisit de s’enfuir avec la véritable meurtrière, suggérant que leur relation pathologique est plus forte que la justice. Bien que cela subvertisse les fins traditionnelles, le fait que les criminels ne soient jamais arrêtés (du moins après un mois) et que Kevin, le harceleur de Sydney, soit assassiné par Tom qui estime qu’il « le méritait », pourrait être vu comme une faiblesse thématique en termes de justice pour les victimes.

Question à l’IA : Quels sont les clichés les plus notables et quel remarques peut-on apporter sur la richesse ou non du style et du vocabulaire ?

Réponse de l’IA : 
Le roman, qui mêle thriller psychologique et romance contemporaine, s’appuie sur plusieurs clichés notables tout en adoptant un style et un vocabulaire qui privilégient l’accessibilité et l’efficacité narrative.

• Les clichés les plus notables
Les extraits révèlent plusieurs figures et situations typiques des romans de rencontres modernes et des thrillers à suspense, souvent basées sur l’attraction immédiate et l’invraisemblance des coïncidences :

  1. Le cliché de l’homme parfait et du sauveteur (Tom Brewer) : L’intrigue s’articule autour du coup de foudre pour un homme immédiatement idéalisé, le mystérieux « Homme Mystère » (Tom). Dès leur première rencontre, Sydney le trouve irrésistible, doté d’une « épaisse chevelure de jais, des yeux noirs comme du charbon » et d’une « mâchoire carrée ». Cette rencontre est rendue « rocambolesque, digne d’une comédie romantique » car il la sauve du « Vrai Kevin » et se comporte en « gentleman ». Il est rapidement établi comme « parfait » et « très intelligent », même si cette perfection dissimule des facettes sombres, un cliché central du thriller romantique.
  2. L’attirance électrique instantanée : Sydney insiste sur la connexion physique immédiate, décrivant une « décharge électrique » et une « alchimie » palpables entre eux, un trope classique pour justifier la rapidité et l’intensité de la romance malgré les signaux d’alarme.
  3. L’omniprésence du jugement sur l’apparence physique : La narration insiste lourdement sur l’apparence des hommes, souvent comparés à des stars (« Matt Damon jeune »), et sur l’insécurité de l’héroïne. Sydney est obsédée par la remarque d’un homme sur ses « bras flasques », exploitant un stéréotype sur les complexes féminins dans le contexte des rencontres en ligne.
  4. Le flic ex-petit ami récurrent : L’inspecteur chargé de l’enquête sur le meurtre de Bonnie n’est autre que l’ex de Sydney, Jake Sousa. Cette coïncidence narrative est un artifice courant pour donner à l’héroïne un accès personnel et tendu à l’enquête.
  5. Le tueur caché en pleine vue : L’un des clichés majeurs du genre est la révélation que le psychopathe est une personne de confiance (la meilleure amie, Gretchen, qui est en réalité Daisy), tandis que le « suspect évident » (Randy, le gardien louche) est écarté, même s’il est un « pervers ».

• Remarques sur le style et le vocabulaire
Le style de ce roman est caractérisé par sa fonctionnalité et son accessibilité, typiques de la littérature commerciale à rythme rapide, privilégiant l’immersion émotionnelle et l’efficacité de la narration à la richesse stylistique.

  1. Un style conversationnel et immédiat : La narration, principalement à la première personne (Sydney et Tom), est très directe et orale. Elle utilise un langage informel et contemporain, incluant des termes d’argot et des anglicismes comme « date », « loser », et des exclamations fréquentes. Cette approche maintient un rythme rapide et rend le monologue interne très vivant, comme le montrent les pensées non censurées de Sydney.
  2. Un vocabulaire spécifique contrasté : La richesse du vocabulaire provient principalement du contraste entre le registre informel de l’héroïne et l’utilisation de termes techniques et médicaux précis. Ce contraste est un point distinctif lié à la profession de l’auteur et des personnages (Tom est anatomopathologiste légiste, Sydney a la « maladie de Willebrand »). Le texte inclut des détails scientifiques sur la coagulation, la médecine légale (autopsies, lividités cadavériques) ou même l’anatomie (« carotide »).
  3. Recours à la répétition et à l’hyperbole pour l’effet : Le style s’appuie sur la répétition de certains mots ou concepts pour souligner l’état émotionnel ou l’humour (l’insistance sur les « bras flasques » ou l’utilisation de superlatifs familiers comme « trop cool », « dingue », « hyper bizarre »). Le style va jusqu’à inventer des néologismes pour l’effet comique ou l’exagération émotionnelle, comme le terme « superextrafabulissime » utilisé pour décrire un moment.
  4. Style narratif fonctionnel : La prose se concentre sur la progression de l’intrigue et les émotions immédiates, au détriment d’une recherche stylistique ou de descriptions très élaborées. Le but est que le lecteur comprenne rapidement les enjeux et le ressenti des personnages. L’auteur elle-même confirme cette approche en insistant sur la fonctionnalité de l’écriture (par exemple, en décrivant le processus de rédaction sous la contrainte du temps).

Question à l’IA : Peut-on établir un profil socio-culturel des lectrices et lecteurs en fonction des outils déployés dans le roman pour les séduire ? 

Réponse de l’IA : 
Le profil socio-culturel des lecteurs et lectrices que le roman cherche à séduire est typique du marché de la fiction commerciale contemporaine, combinant l’accessibilité de la romance avec l’intensité du thriller psychologique. Les outils déployés ciblent un public qui valorise l’identification émotionnelle, le rythme rapide et les thèmes ancrés dans la vie moderne.
Voici les caractéristiques probables de ce lectorat, fondées sur les éléments séducteurs du roman :

1. Démographie et statut social

  • Âge et genre (cible principale) : Le roman cible principalement les femmes adultes (probablement 25-45 ans). L’héroïne, Sydney, a trente-quatre ans et exprime les angoisses liées au célibat à cet âge, notamment la pression familiale concernant le mariage et les enfants. Les lectrices s’identifient aux thèmes du dating et de la recherche de « l’homme parfait ».
  • Contexte géographique : Le récit se déroule à New York/Manhattan, s’adressant à un public qui vit ou est fasciné par le style de vie urbain, avec ses contraintes (petits appartements, rythme de vie rapide) et ses codes sociaux (sites de rencontres new-yorkais exclusifs comme Cynch).
  • Niveau socio-économique : Les personnages principaux ont des carrières établies (comptable, médecin/légiste, inspecteur de police), ce qui suggère un lectorat ayant un certain niveau d’éducation et appréciant les personnages professionnels et compétents.

2. Consommation culturelle et style d’écriture
Le roman séduit un public qui préfère une lecture fonctionnelle, rythmée et facilement accessible :

  • Amateurs de thriller et true Crime : Le public est attiré par le suspense intense et les éléments macabres, tels que la présence d’un tueur en série, la violence détaillée (mutilations, meurtre par couteau) et l’intégration de la médecine légale (Tom est anatomopathologiste). Ces détails spécifiques, fournis par l’expertise de l’auteure (médecin spécialiste des lésions cérébrales), ajoutent une touche de réalisme technique qui enrichit l’expérience du thriller.
  • Lecteurs de romance et decComédie romantique : Le public est habitué aux clichés émotionnels forts, comme l’attraction électrique immédiate (« la foudre a frappé »), le sauveur idéal (Tom venant en aide à Sydney), et les intrigues « dignes d’une comédie romantique ».
  • Style et langue : Le style est direct, conversant et utilise un vocabulaire familier (ex : « loser, » « date, » « superextrafabulissime »). Ce choix narratif assure un rythme fluide, permettant une consommation rapide et engageante, caractéristique des best-sellers commerciaux internationaux.

3. Outils d’identification et thèmes modernes
Le roman utilise des thèmes contemporains pour créer une identification immédiate chez le lecteur :

  • L’expérience des rencontres en ligne : La description réaliste des applications de rencontre (Cynch) et des déceptions courantes (le catfishing de Kevin, la peur du harcèlement) permet aux lecteurs et lectrices modernes de se reconnaître dans les frustrations de l’héroïne.
  • Le mythe du prince charmant contaminé : Le profil de Tom Brewer (médecin, beau, intelligent, gentleman) est un puissant appât romantique. L’attrait réside dans le contraste entre cette perfection et sa nature profonde, sombre et ambiguë (il a tué son père, il est fasciné par le sang de Sydney), ce qui séduit un public intéressé par la psychologie complexe des personnages, allant au-delà de la simple romance.
  • La quête de la sécurité : L’héroïne recherche la stabilité, notamment un homme qui « ne souffre pas d’addiction à l’alcool ou aux jeux » et qui est « bien ». Ce désir est exacerbé par la présence rassurante mais problématique de l’ex-petit ami, Jake, un inspecteur de police, qui incarne la sécurité physique mais aussi l’incapacité au compromis romantique. Le lecteur suit Sydney dans sa recherche d’un équilibre entre passion (Tom) et sûreté (Jake).