[Reco musique] « LUX » de Rosalía : décryptage de son nouvel album, entre pop et lyrisme, un objet singulier
C’est juste… une splendeur.
Durée 1h01.
(Texte de France Inter : LUX est le 4ème album de la pop star. Un projet pour lequel Rosalía s’est isolée un an pour construire un disque orchestral enregistré avec le London Symphonic Orhestra, chanté et écrit en plus de 10 langues, avec une participation de Björk parmi les quelques invité.e.s à ce projet d’ampleur.
LUX, 4e album de Rosalía, est le disque événement de l’automne 2025. Son premier extrait dévoilé courant octobre a surpris les critiques comme les fans. « Berghain » annonçait en effet une couleur complètement différente des projets précédents de la pop star hispanique. Son premier disque, Los Angeles, revisitait des standards du flamenco, le deuxième, projet de fins d’études de la chanteuse, déroulait l’histoire catalane. Ce dernier lui apportera un succès mondial, une aura et un style que le troisième, MOTOMAMI, affirmera encore un peu plus. Style toujours personnel, singulier, une pop toujours proche des rythmes hispaniques. Flamenco et rythmes chauds mais pop avant toute chose, comme la chanteuse le revendique avec enthousiasme au micro de Mehdi Maïzi lors d’une discussion en longueur sur la genèse de cet album LUX.
LUX, album orchestral en 4 parties et 13 langues.
Ce nouvel album n’est pas une rupture totale, les racines hispaniques et la spiritualité sont bien présentes. Le changement s’entend, tout d’abord, avec les instruments : l’album allie pop et classique et a été enregistré avec le London Symphonic Orchestra. Rosalía, compositrice, a conçu une œuvre en quatre mouvements : la pureté, la gravité, la grâce au sens de la spiritualité, le départ (aussi le retour dira-t-elle). Quatres parties équilibrées, avec tour à tour, cinq et quatre titres.
Les violons se font entendre dès les premières notes de l’album, ils ne le quitteront plus. La voix de la chanteuse se fait tour à tour pop, lyrique, des chœurs viennent aussi l’entourer.
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