
Relire une vieille chronique (à propos de platane) et se dire… qu’on n’a pas toujours été très bon (chronique parue en 10/02 dans le magazine Terre Sauvage n°177)
En 2002, il y a 23 ans, j’ai eu l’honneur (et la joie !) de tenir pendant quelques mois une chronique en fin de l’excellent magazine Terre Sauvage (je reprenais le flambeau derrière l’écrivain et journaliste Gilles Lapouge !). J’ai retrouvé les exemplaires dans une armoire et les archive ici. Celle qui est ci-dessous est alors une de mes premières… Relisant celle-ci, je m’aperçois de trois choses :
1- Cela aurait pu être bien mieux écrit. Je pense que j’ai dû couper beaucoup pour tenir le format : ça manque de fluidité. C’est visible.
2- Cette chronique a bien vieilli (sans doute liée à un air du temps d’alors, mais pas seulement), et en tout cas, elle témoigne qu’en octobre 2002 j’étais encore bien perplexe sur l’agriculture bio qui déboulait (les légumes moches ont depuis convaincu).
3- Que gagner sa vie en écrivant (à l’époque) sur tout et n’importe quoi à haute dose, était chose difficile… difficile d’être bon en permanence : c’est d’ailleurs une question que je me pose régulièrement en lisant actuellement un chroniqueur talentueux qui écrit dans je ne sais combien de canards [je ne vous dirai pas qui c’est], je ne sais combien de chroniques hebdomadaires sur les « tendances » (il pointe des tendances partout— avec certes un brio et une vraie plume)… m’attendant à lire un jour ou l’autre la chronique de trop ; celle qui traduira le fait qu’il s’épuise.
Il est évident que je devais être moi aussi à l’époque parfois un peu en panne. Heureusement, j’en écrivis par la suite de meilleures, comme celle-ci… (Enfin, une précision : j’avais to-ta-le-ment oublié ce moment de mon existence. Aussi, je ne sais pas s’il est recommandé de lire ses propres écrits passés).
