100506 [Où étais-je le… ?] 6 mai 2010 : dans une librairie de Châteaudun avec Jean-Bernard Pouy

[Explications de ce projet mémoriel et nettoyeur numérique sous l’image]

Le 6 mai 2010 à 19h12, il y a 15 ans, j’étais à la Librairie du coin à Châteaudun (Eure-et-Loire, 28) avec l’écrivain Jean-Bernard Pouy. Visiblement, d’après une autre photographie que je ne peux reproduire ici pour des questions d’anonymat des personnes présentes, nous étions face à des lycéens et un enseignant — à moins qu’il ne s’agisse du libraire. Je n’ai à vrai dire aucun souvenir de cette rencontre. J’ai été à une période de ma vie assez proche de Pouy pour qui j’ai de l’admiration — pour l’homme qu’il est, pour son approche de l’écriture et de la littérature. Il m’a très longtemps aidé et soutenu. Je lui dois beaucoup, en vérité. J’ai longtemps entretenu avec lui une correspondance régulière à cette période lors de laquelle je demeurais encore à Paris ; nous nous passions parfois des coups de fil, allions manger des huîtres près de la place de la Bastille. Il m’envoyait par surprise des coupures de journaux, des dessins. Deux ans plus tard après Châteaudun, j’habitais alors à Nantes, sans que je ne sache ni ne comprenne pourquoi, il ne m’a soudainement plus jamais répondu, malgré des relances épisodiques de ma part les années suivantes. Un black out total. J’ai essayé de maintes fois deviner les raisons de ce silence… en vain. Elles resteront donc à jamais pour moi un mystère absolu, et un sujet de, nostalgie, de tristesse.


Afin de nettoyer les 14 529 photos et 334 vidéos (à la date du 1er mai 2025 lors de laquelle je décide de m’astreindre à ce projet) accumulées depuis 2001 (date de mes premières photos numériques), je passe en revue chaque jour la date du jour : c’est-à-dire que par exemple en tapant (2 mai) dans le moteur de recherche, tous les 2 mai lors desquels j’ai pris des photographies, apparaissent. Je peux donc virer les images inutiles (personnes et lieux totalement oubliés, oubliables ou à franchement oublier ou non identifiables, photographies sans un quelconque intérêt…), nettoyer ainsi ma photothèque (et soulager de façon infinitésimale mon bilan carbone) en m’entraînant à un exercice de mémoire.
Je publie les photographie ici à la minute près (donnée accessible dans les métadatas des images), comme un voyage instantané au travers du temps.


Index des « Où-étais-je ? » parus pour l’instant :