[Où étais-je le… ?] 28 mai 2007 : rue du Renard au pied du centre Pompidou à Paris

[Explications de ce projet mémoriel et nettoyeur numérique sous l’image]

Le 27 mai 2007 à 20h02, il y a 18 ans, j’étais rue du Renard, au pied du Centre Pompidou. J’ai travaillé longtemps pour une direction de ministère à quelques pas. 20h02 : il y a de fortes chances, vu l’heure, que c’était un lundi, jour de bouclage d’une newsletter hebdomadaire chiantissime à composer et écrire que j’envoyais ce jour-là. Quelques années de ministère qui m’auront permis d’écrire un roman cathartique « D’un point de vue administratif« , publié au Seuil — bouquin qui a eu ses fans absolus, mais certes pas une grande audience — loin s’en faut.
Un jour, de l’autre côté du centre d’art, alors que je traversais la place où se trouve la fontaine de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, en marchant absorbé par un livre (un livre ! Les boomers comme moi se souviennent peut-être qu’on n’avait pas encore de smartphones à l’époque pour se faire taper par les voitures en traversant. La sortie du premier iphone aux USA, c’est juin 2007), je me fais houspiller par un homme qui arrive vers moi en courant : le tournage d’un film avait lieu autour de la fontaine, et ne m’étant aperçu de rien, j’étais entré dans le champ [ambiance « coupez, à cause de ce con, on la refait »].
Je découvris plus tard, en m’emmerdant ferme devant un écran de cinéma, qu’il s’agissait de Pars vite et reviens tard, adapté mollement du roman éponyme de Fred Vargas, et réalisé sans énergie par Régis Wargnier.
Mais j’avais été coupé au montage.


Afin de nettoyer les 14 529 photos et 334 vidéos (à la date du 1er mai 2025 lors de laquelle je décide de m’astreindre à ce projet) accumulées depuis 2001 (date de mes premières photos numériques), je passe en revue chaque jour la date du jour : c’est-à-dire que par exemple en tapant (2 mai) dans le moteur de recherche, tous les 2 mai lors desquels j’ai pris des photographies, apparaissent. Je peux donc virer les images inutiles (personnes et lieux totalement oubliés, oubliables ou à franchement oublier ou non identifiables, photographies sans un quelconque intérêt…), nettoyer ainsi ma photothèque (et soulager de façon infinitésimale mon bilan carbone) en m’entraînant à un exercice de mémoire.
Je publie les photographies ici à la minute près (donnée accessible dans les métadatas des images), comme un voyage instantané au travers du temps.


Index des « Où-étais-je ? » parus pour l’instant :

Si les tout premiers (série commencée le 2 mai 2025) ne s’affichent pas (j’ignore pourquoi), > la rubrique complète est ici