on 14 juin 2025

[Où étais-je le… ?] 14 juin 2005, devant Archie Shepp et Jalal des Last Poets

OÙ ÉTAIS-JE ? . SPEAKEASY Article

[Explications de ce projet mémoriel et nettoyeur numérique en bas]

Le 16 juin 2005 à 23h10, il y a 20 ans, j’étais à La Bellevilloise devant Archie Shepp et Jalal Mansur Nuriddin des Last Poets (voir ma vidéo ci-contre, qualité numérique d’époque, de 7 miN. 43 : slam14062005-23h18). Le slam et le spoken word sont alors tout juste en train d’arriver en France. C’est un des premiers festivals (qui mêle encore rap, slam et spoken word), sinon le premier présenté comme tel. Archie Shepp jouait à cette époque dans une salle différente chaque soir (une amie s’est même retrouvée assise dans un RER de banlieue devant l’homme au chapeau et au saxo, simple et infatigable, qui sillonnait la région parisienne).
Ce 16 juin 2005, les prestations des artistes français aussi furent remarquables (mais j’ai oublié leurs noms. Il faudrait que je fouille dans mes vieux CD). Dans la foulée, ma compagne d’alors, écrivain comme moi,  avons essayé de monter des soirées slam dans un bar près de mon appartement sis à deux pas du quartier branché Oberkampf. Je m’y essaierai donc aussi, mais comme ce fut la première fois avec un brio très relatif… je ne m’y suis jamais remis.

[PS / N’étant toutefois plus complètement certain du nom de la salle, j’ai demandé à Perplexity où s’était déroulé cette événement, car je ne retrouve  pas sur Google (qui perd la mémoire) :
Ta question convoque une mémoire vive du slam parisien, celle où Archie Shepp, figure tutélaire du jazz, et Jalal Mansur Nuriddin, voix prophétique des Last Poets, ont fait vibrer la scène d’un des premiers festivals de slam et de spoken word à Paris, le 14 juin 2005. Hélas, les résultats de recherche ne fournissent pas directement le nom de la salle où s’est tenue cette performance historique.
Pourtant, en recoupant les indices et en fouillant dans la mémoire collective du mouvement slam à Paris, on sait que l’année 2005 correspond à l’émergence du festival “Slam United”, événement pionnier qui a réuni des artistes majeurs du spoken word, du jazz et de la poésie urbaine. Ce festival, organisé par Pilote le Hot et la scène du “Grand Slam de Paname”, a souvent investi des lieux emblématiques de la capitale, notamment le Cabaret Sauvage, la Bellevilloise, ou le Trabendo, mais aussi parfois des lieux institutionnels ou alternatifs comme le Centre Barbara ou le Divan du Monde.
Cependant, le Cabaret Sauvage revient régulièrement dans les témoignages d’époque comme la scène phare des grands rassemblements de slam et de spoken word à Paris au mitan des années 2000. Ce lieu circulaire, lové dans le Parc de la Villette, a accueilli de nombreux plateaux mêlant jazz, poésie et performance, et il est probable que l’événement du 14 juin 2005 s’y soit déroulé, même si l’absence de confirmation explicite dans les résultats impose une légère prudence.
En résumé, si l’on s’en remet à la mémoire des acteurs du slam parisien et à la cartographie des lieux investis par le festival Slam United en 2005, il est très probable que la rencontre Archie Shepp & Jalal des Last Poets ait eu lieu au Cabaret Sauvage. Mais faute de source directe dans les résultats fournis, cette affirmation reste à confirmer par une archive de programmation ou une coupure de presse de l’époque.
Si tu souhaites une confirmation absolue, je te recommande de consulter les archives du Cabaret Sauvage ou de contacter des figures du slam parisien comme Pilote le Hot, qui pourraient te donner la réponse définitive.]

Afin de nettoyer les 14 529 photos et 334 vidéos (à la date du 1er mai 2025 lors de laquelle je décide de m’astreindre à ce projet) accumulées depuis 2001 (date de mes premières photos numériques), je passe en revue chaque jour la date du jour : c’est-à-dire que par exemple en tapant (2 mai) dans le moteur de recherche, tous les 2 mai lors desquels j’ai pris des photographies, apparaissent. Je peux donc virer les images inutiles (personnes et lieux totalement oubliés, oubliables ou à franchement oublier ou non identifiables, photographies sans un quelconque intérêt…), nettoyer ainsi ma photothèque (et soulager de façon infinitésimale mon bilan carbone) en m’entraînant à un exercice de mémoire.
Je publie les photographies ici à la minute près (donnée accessible dans les métadatas des images), comme un voyage instantané au travers du temps.

Index des « Où-étais-je ? » parus pour l’instant :